mardi 13 novembre 2012

LE CABINET DE CURIOSITES DE "TERRE D'ENFANCE"...

Les cabinets de curiosités désignent au XVIe et XVIIe siècles des lieux dans lesquels on collectionne et présente une multitude d'objet rares ou étranges représentant les trois règnes: le monde animal, végétal et minéral, en plus de réalisations humaines.


Anonyme, Cabinet de curiosités, (fin XVIIe siècle)
Huile sur toile, Florence, Opificio delle Pietre Dure.

L'objectif des curieux n'est pas d'accumuler ou de répertorier la totalité des objets de la nature et des productions humaines comme le tenteront les encyclopédistes au XVIIIe siècle, mais plutôt de pénétrer les secrets intimes de la Nature par ce qu'elle propose de plus fantastique. En collectionnant les objets les plus bizarres qui l'entourent, le curieux a la sensation de pouvoir saisir, de surprendre le processus de Création du monde.

 On définit en général le cabinet de curiosités comme un microcosme ou résumé du monde où prennent place des objets de la terre, des mers et des airs (minéral, végétal et animal), à côté des productions de l'homme.

Alors, voici à ma façon, celle de l'inventaire à la Prévert, mon cabinet de curiosités de mon enfance, associé aux récits de "Terre d'enfance" :


Inventaire méticuleux, imaginaire, non exhaustif, personnel, ridicule, ennuyeux et sûrement commun à beaucoup de mes lecteurs :

-le petit tas de terre fine et très sèche,
-les traces de routes dans un bac à sable et ponts,
-les jupes de soie violine réalisées pour ma blonde et antique Barbie,
-les seins de cette même Barbie,
-le panier en plastique tressé fluo (jaune), avec attache noire,   contenant le goûter pour l'école,
-les "Figolu", les jeannots archisecs,
-les violettes de la Favarié,
-le jeu du tac-tac, deux boules jaunes se cognant ; les bleus sur ma main,
-les pantis et la dentelle qui dépasse sous la jupe,
-les vieux santons de la crèche, pas plus vieux chaque année,
-les habits noirs de grand-mère Hortense,
-les cartons bleu-gris du sucre en morceau pliés en quatre par cette même grand-mère,
-la bouteille de l'anis fait maison,
-la cloche en verre enfermant la toute dorée Jeanne d'Arc,
-l'écureuil empaillé,
-les piles d'assiette des services de noces avec plats, sauciers, coupes à fruits etc...etc...remplissant très haut le buffet,
-la nappe en plastique doublé avec des duchesses, des bergères, des princes et des carrosses en gris et rouge,
- surtout : le trou de la souris dans un panneau de côté de la très lourde et trop noble armoire 17° siècle,
-le tableau de Saint Jean-Baptiste aux cheveux longs, si beau, si jeune, si doux.
-le bois : toujours du bois à aller chercher,
-le poêle à mazout et sa lumière chaude et dansante dans le couloir,
-le dessous de mon lit,
-le jeu du docteur,
-les panneaux de jute sur le mur,
-le placard, ses vieux porte-manteaux et ses vieilles valises inutiles,
-les nappes de lin, de coton, de dentelle envahissant sans cesse l'armoire de mes habits,
-le lustre doré d'église, chiné,
-le blason occitan sur la plaque de cheminée, 
-le service à thé japonais infiniment fin, aux fleurs de cerisiers,
-l'encre violette et le porte plume en plastique rouge,
-les bûchettes en bois colorées pour apprendre à compter 
(pause photo )


-le serpent dans le formol, en haut du placard de la classe où j'allais chercher la bouteille d'encre violette,
-les images du livre d'histoire et de celui de leçons de choses,





-la couverture de "Sans famille",
-la boîte à peinture de Camille,
-mes premières images, mangées de bonheur...


-le cahier de catéchisme et mes dessins si naïfs,
-le poisson en dés de mosaïque de verre collés patiemment pour un cadeau de fête des mères,

 -les fameux, fantastiques, uniques choux à la crème d'Alfred, pour le goûter de Nöel,
-les cages des grillons noirs,
-l'herbier, mille fois recommencé...

Et vous : voulez-vous me partager votre cabinet de curiosités ?

vendredi 9 novembre 2012

CHERCHER ENCORE à coté de "TERRE D'ENFANCE" ....

... L'ENFANCE  DANS  L'ART :


Tout d'abord, le plus émouvant des dessins de H.de TOULOUSE LAUTREC, longtemps très bien exposé au musée d'Albi, à présent perdu dans la modernité...


Severino Rossi - Tête D'enfant 

Une sculpture à présent, tout aussi émouvante que le dessin de Lautrec, celle de "La petite châtelaine" de Camille Claudel :








Voici un enfant divin :
 La Vierge, Anne et l'Enfant (Léonard de Vinci)

Pablo Picasso et Fragonard, peintres de l'enfance. Une sélection :

         


Portrait d'un enfant. JH Fragonard.
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Jeune fille à la tête penchée. Fragonard.

L'enfant à l'orange. Vincent Van Gogh. 1890.


Thomas Gainsborough .Blue boy. Vers 1770
Et pour finir, un conseil de lecture, chez un remarquable éditeur d'art :

L´enfant dans la peinture (Citadelles & Mazenod)
L'enfant dans la peinture. (Citadelles et Mazenod)
La représentation de l'enfance accompagne l'histoire de la peinture depuis le Moyen Âge. Des tableaux d'église aux tableaux de Salon, les artistes ont brossé tous les visages de l'enfance : enfants divins de la peinture religieuse ou mythologique, petits princes de l'art de cour, anges du foyer de la peinture de genre, enfant modèle du portrait de famille, sans compter tous les irréguliers de l'enfance qui n'ont pas moins intéressé les artistes, petits gueux et petits bâtards, enfants surnaturels ou démoniaques, cancres et révoltés.  

Cette place dévolue à l'enfance conduit à s'interroger sur les fonctions mêmes de la peinture, sur son évolution du sacré au profane et du profane à l'intime, sur son implication dans la formation des identités sexuelles et dans les pratiques éducatives, sur sa quête de naïveté primitive. Figure incontournable de la peinture, l'enfant est une grande question pour l'histoire de l'art. 
À travers plus de 130 artistes, du XIVe siècle à nos jours, une étude sans précédent sur le sujet.  




Alors...tous à vos pinceaux !!

Obra. J. Miro

dimanche 4 novembre 2012

CHERCHER à coté de "TERRE D'ENFANCE" petit détour vers ...


...QUELQUES  LIVRES AUTOBIOGRAPHIQUES SUR L'ENFANCE.
Ce choix est tout à fait personnel.


Commençons par l'écrivain Annie ERNAUX et son roman "La Place" :


"Un livre court, tranchant, pour explorer un univers familier: l'histoire de son père, paysan, ouvrier, patron d'épicerie dans une petite ville de province. Soixante-deux ans de la vie d'un homme en cent quatorze pages, cliniques et intimes à la fois. La décision ferme d'un écrivain qui décline la tentation du romanesque...
Ce travail entomologique, cette écriture qu'elle qualifie de plate, marquent un véritable changement littéraire. Mais le refus de la "poésie du souvenir" n'a pas grand-chose à voir avec la mode de l'autofiction qui apparaîtra quinze ans plus tard et qui - finalement - ressemble beaucoup au roman psychologique du XIXe siècle.
 Désormais, le "je" sera à la fois elle et une autre, un cas individuel s'échappant vers le collectif. Le père, la mère, l'amour, l'avortement, la jalousie, la séparation, la passion, la maladie... tous ces thèmes, l'auteur va les dénicher au fond d'elle-même pour en faire des récits de vérité. "Si j'écris, dit Annie Ernaux au cours d'un entretien avec Catherine Argand dans Lire (en avril 2000), c'est pour sauver ce qui a lieu, le faire exister par l'écriture, essayer de comprendre, explorer ce que j'ai vécu sans le connaître." 

En complément, lisez son témoignage sur ses livres et son écriture : "L'écriture comme un couteau".


Ecoutez ou découvrez Annie ERNAUX lors de son émission à "Apostrophes" :
http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I11095690/annie-ernaux-la-place.fr.html


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Une autre écriture que l'on peut qualifier de plate, c'est celle de Patrick MODIANO, dans : "Un pedigree".



Quatrième de couverture :

 " J'écris ces pages comme on rédige un constat ou un curriculum vitae, à titre documentaire et sans doute pour en finir avec une vie qui n'était pas la mienne. Les évènements que j'évoquerai jusqu'à ma vingt et unième année, je les ai vécus en transparence — ce procédé qui consiste à faire défiler en arrière-plan des paysages, alors que les acteurs restent immobiles sur un plateau de studio. Je voudrais traduire cette impression que beaucoup d'autres ont ressentie avant moi : tout défilait en transparence et je ne pouvais pas encore vivre ma vie."


"Encore un Modiano ? Oui, mais pas le énième et même roman (qui me séduit d’ailleurs chaque fois, me happant dans son mystère). Un pedigree est un morceau d'autobiographie sans fioritures, un relevé de souvenirs que le seul fil chronologique permet d’ordonner. Modiano met à jour, par un constat net et sobre, le filigrane de souffrance présent dans chacun de ses romans. Cette souffrance, c’est l’enfance, l’adolescence, cette immense période qui va jusqu’à sa majorité, les vingt-et-un ans d’alors - et qui se clôt, se résout dans l’écriture et la publication de son premier ouvrage."Un filigrane de souffrance par Jean-Jacques Nuel.

Un petit extrait : 

"Je suis un chien qui fait semblant d’avoir un pedigree. Ma mère et mon père ne se rattachent à aucun milieu bien défini. Si ballottés, si incertains que je dois bien m’efforcer de trouver quelques empreintes et quelques balises dans ce sable mouvant comme on s’efforce de remplir avec des lettres à moitié effacées une fiche d’état civil ou un questionnaire administratif."

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Et enfin, Christian BOBIN, qui, en écrivant "Prisonnier au berceau. Traits et portraits" rend hommage à sa ville natale du Creusot, mêlant poésie et photos.




"Lire, confie Christian Bobin, c'est débroussailler dans son âme un chemin que les ronces et les arbres effondrés ont depuis longtemps recouvert, puis avancer jusqu'à découvrir un château en ruine dont les fougères sont les princesses et les liserons les sentinelles." Et de nous montrer dans ce récit autobiographique combien on ne guérit ni de son enfance, ni des ouvrages liés à elle, ni des lieux où l'on devient ce que l'on est. Avec son titre énigmatique Prisonnier au berceau s'ouvre sur un aveu qui le résume: "J'ai toujours habité deux villes: Le Creusot et la ville qui est au-dessus des nuages." 
Minutieusement décrite la ville du Creusot, là où l'écrivain est né, fonctionne ici comme le "Rosebud" d'Orson Welles. Ce lieu fondateur où chaque rue de la cité, chaque recoin de mur, chaque monument renvoie à un évènement vécu par Bobin enfant, germe d'une œuvre littéraire à venir. 

(critique de l'Express :  http://www.lexpress.fr/culture/livre/prisonnier-au-berceau_810616.html).


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Alors, finalement, écriture plate, poésie, faire exister, sauver, retrouver quelques empreintes...l'enfance est là et ses lectures...Je vous invite à lire ce très beau passage de C.Bobin sur l'enfance et les débuts en lecture ("Une petite robe de fête).



Au début, on ne lit pas...

"Au lever de la vie, à l’aurore des yeux. On avale la vie par la bouche, par les mains, mais on ne tache pas encore ses yeux avec de l’encre. Aux principes de la vie, aux sources premières, aux ruisselets de l’enfance, on ne lit pas, on n'a pas l’idée de lire, de claquer derrière soi la page d’un livre, la porte d’une phrase. Non, c’est plus simple au début. Plus fou peut-être. On est séparé de rien, par rien. On est un continent sans vraies limites – et ce continent, c’est vous, soi-même. Au début il y a les terres immenses du jeu, les grandes prairies de l’invention, les fleuves des premiers pas, et partout alentour, l’océan de la mère, les vagues battantes de la voix maternelle. Tout cela c’est vous, sans rupture, sans déchirure. Un espace infini, aisément mesurable. Pas de livres là-dedans. Pas de place pour une lecture, pour le deuil émerveillé de lire. D’ailleurs les enfants ne supportent pas de voir la mère en train de lire. Ils lui arrachent le livre des mains, réclament une présence entière, et non pas cette présence incertaine, corrompue par le songe.La lecture entre bien plus tard dans l’enfance. Il faut d’abord apprendre, et c’est comme une souffrance, les premiers temps de l’exil. On apprend sa solitude lettre après lettre, le doigt sur le cœur, soulignant chaque voyelle du sang rouge. Les parents sont contents de vous voir lire, apprendre, souffrir. Ils ont toujours secrètement peur que leur enfant ne soit pas comme les autres, qu'il n'arrive pas à avaler l'alphabet, à le déglutir dans des phrases bien assises, bien droites, bien mâchées...."
Pour lire la  suite : http://www.mondalire.com/onnelit.htm

Et puis il y a ceux qui dessinent l'enfance, délicieusement ...


Sempé, Enfances.


mardi 30 octobre 2012

TERRE D'ENFANCE : hommage à IDA, de la petite fille aux allumettes aux fleurs de la petite Ida...


Aux détours des phrases, dans "Mando" ou les "Greniers originels : les grains de blé", vous vous souvenez peut-être du grand tilleul, lieu de la rencontre avec Mando, ou bien du grand grenier à blé interdit aux jeux des cousins-cousines ?
C'est là, la ferme de mémé IDA.
Dans "Terre d'enfance", j'ai consacré un tableau entier à "Ida" (p.34)
.
"J’ai longtemps cru que le conte de la Petite fille aux allumettes l’évoquait et voyais ainsi ma grand-mère m’accueillant, dans un hypothétique hiver glacial, moi, la petite fille perdue et abandonnée dans la neige, allant se réchauffer sur sa large robe de laine et sur ses genoux
consolateurs, dans la maison céleste bleutée.
Je me demandais si la petite Ida qui valsait dans mon livre de contes avec les grandes roses n’était pas l’histoire oubliée de ma grand-mère…
Ida… mémé Ida; les images remontent à la mémoire et la sensation des lieux : la ferme avec ses hangars et ses étables..."


Mais pour ce qui est de la photo,  je vous dois une petite explication sur ce  bébé et ces trois femmes:


Le bébé est ma grand-mère, Ida, sur les genoux de sa jeune mère, encadrée par sa soeur (à gauche en haut) et sa mère  (donc ma bisaïeule..à la mine si sévère).
Belle composition de quatre femmes, et pour cause, nous sommes en mars ou avril 1915...
Ce qui est très émouvant est de savoir que cette photo a été retrouvée sur le corps de Ernest Maurel, mort en 1915 à Bois-le-Prêtre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Combats_du_Bois-le-Pr%C3%AAtre), photo rétrocédée à la famille par un camarade du front et du même village.
Ernest Maurel est le père du bébé (mon arrière grand-père, vous suivez?) et il devait rentrer peu de temps après en permission chez les siens, pour connaître ce bébé, sa fille (ma grand-mère).



Quelques mois auparavant, voici leur photo de mariage, si simples, les mains unies devant Dieu, si graves...







Ces quatre femmes ont donc ensuite dû faire face à l'adversité ; mémé Ida, mère de 8 enfants , a toujours incarné cette force, le courage au quotidien d'avancer, de garder enfants, petits enfants et troupeaux...
Au gré de mes lectures d'enfant, des contes, elle a pris le visage de la grand-mère de la Petite fille aux allumettes (illustrations des contes d'Andersen, Casterman, 1945) :


- Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte: tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi. 
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin: c'était devant le trône de Dieu. 




et celui de la Petite Ida et de ses fleurs qui vont au bal.















- Eh bien ! sais-tu ce qu'elles ont ? dit l'étudiant. Elles sont allées au bal cette nuit, c'est pourquoi elles sont fatiguées. 
- Mais les fleurs ne savent pas danser ! dit la petite Ida. 
- Si, quand vient la nuit et que nous autres nous dormons, elles sautent joyeusement de tous les côtés. Elles font un bal presque tous les soirs. 
- Est-ce que les enfants ne peuvent pas y aller ? 
- Si, dit l'étudiant. Les enfants de fleurs, les petites anthémis et les petits muguets. 
- Où dansent les plus jolies fleurs ? demanda la petite Ida. 
- N'es-tu pas allée souvent devant le grand château que le roi habite l'été, 
où il y a un parc délicieux tout plein de fleurs ?

http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fleurs_de_la_petite_Ida_(Andersen-Soldi)





lundi 22 octobre 2012

PREMIER SALON POUR UN PREMIER LIVRE : heu-reu-se !

Tout d'abord, laissons parler les photos :

Le salon débute. Sereine.  Merci Joëline!



L'auteur et une de ses muses, la première.
Parmi mes nombreux amis, me voici avec la si chat-leureuse Hélène!
Voir?
Je me trouve sur la gauche, après la table blanche (là où il y a du monde...) en train de faire une dédicace.

Fin du salon : remarquez-vous à quel point le nombre de mes livres a diminué...?



Alors, un immense merci à : Patricia, Joëline, Evelyne, Dominique, C. Carayol, Josiane, Hélène, Isabelle, Monique et Josette, Philippe, Josette, Jean-Luc, Françoise et Brigitte, Mimi et Annie, Nicolas, Elodie, Montsérat, Magali, sa maman, Sophie, Marc, Sergio, Brigitte, Florence, Aline, Babeth, Anne-Marie, Mireille, Claude et Nicole, Erik et Monique, Michèle, Claire et tous ceux, nombreux, que j'oublie, dans un tourbillon de ma mémoire ; à la dame qui voulait à tout prix m'acheter mes aquarelles ; à ceux qui connus, sont passés en jetant un regard, sans dire bonjour (si, si...quel manque de savoir-vivre!), à ceux qui n'étaient pas présents mais l'étaient très fortement, à l'évidence, avec le livre ; à tous ceux que j'aurais aimés voir (non, je ne suis pas insatisfaite!) : que mon recueil et ma dédicace, à vous, creusent en vous des sillons de joie créatrice!
Pour moi, grâce à ces deux premières : premier recueil, premier salon, mon envie ou besoin d'écrire prend un premier envol, tout en étant persuadée que la magie des premières fois n'opère que dans le temps. Mon partage de mémoire, mes autofictions prendront de l'ampleur. Mes projets sont nombreux et mon oeil plus vif que jamais.
Comme Françoise,dans un grand sourire, au micro, alors que plus personne ne l'entendait présenter son livre, je vous dis que je vous aime et attends de vous de nombreuses, franches, sincères et intelligentes réactions à la lecture de ma Première Terre d'Enfance et de ce blog!
Alors, à vos plumes...c'est votre tour.

samedi 13 octobre 2012

SI VOUS SOUHAITEZ EN SAVOIR PLUS SUR MA "TERRE D ' ENFANCE"...



Venez me retrouver au Salon du livre de Pont de l'Arn, le dimanche 21 octobre de 9h à 19 h., où je suis invitée pour vous présenter mon recueil et vous le dédicacer.

Alors, au plaisir du partage de l'écriture et... de l'enfance.

Et en cadeau ou en pâture, un petit extrait :


"Mais si tu étais restée un peu là, un petit peu plus, n’aurais-tu pas l’étrange sensation aujourd’hui, que c’est après ton enfance que le temps a pris le dessus sur sensations et saisons ?Que l’enfance était le temps béni sans avant ni après, dans l’insouciance d’une harmonie charnelle avec la nature, en dehors de toute mort ?"



Et allez visiter le site de l'association organisatrice du salon  J'M LIRE :

lundi 8 octobre 2012

TERRE D'ENFANCE : UNE LOUANGE TERRESTRE


Au chapitre 13 de mon recueil, mes "Vacances éternelles" sont introduites par une citation de l'écrivain, poète et théologien Jean Bastaire : 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bastaire


Les vacances dans la ferme de mon enfance,
je savais qu'elles m’apportaient le paradis.
Je n’avais pas besoin de le savoir.
Je le vivais dans un trop plein de plaisir.

Pour enrichir l'univers de "TERRE D'ENFANCE", le moment est venu pour moi de vous  présenter cet intellectuel chrétien, et pour cela, quoi de mieux que de l'écouter ?