mardi 31 juillet 2012

L'UNIVERS de "TERRE D'ENFANCE" / 1

Pour commencer à vous donner la couleur de cette "Terre d'enfance" et l'envie de lire mon recueil,  je vous invite simplement à un petit voyage en photos.

Commençons par la lumière froide de décembre : 





Les barrages
L’eau qui court












samedi 28 juillet 2012

A vos tablettes, à vos librairies... TERRE D'ENFANCE est paru !


Voici que je fais un monde nouveau : il apparaît déjà, ne le voyez-vous pas?
C'est en quelque sorte une introduction à ce monde nouveau annoncé par Jean que l'auteur vous propose, sur un mode personnel : vision poétique de l'univers intérieur lentement recrée de son enfance, sur cette terre du sud-ouest, héritée de ses ancêtres ruraux. 
Les jeux, les greniers, les livres, les cultures, les proches : ne vous laissez pas envahir par sa mélancolie...Il s'agit moins de voir que de croire : tout a été revisité. Ainsi fiction, autobiographie, souvenirs sensibles se mêlent et l'auteur, seul, peut en tracer les frontières.
Dans le présent recueil, en une série de dix-neuf tableaux, le temps de l'enfance est béni par une mémoire heureuse, malgré les deuils et la maladie.
C'est un hymne créateur qui se décline moins sur le ton de la nostalgie que celui de l'accomplissement, de l'abondance de cette terre.
Puisse le lecteur, sans peurs ni reproches, y trouver quelques nourritures terrestres, pour y porter l'image du céleste.

Actuellement, au format papier à :


et sous forme numérique à :





J'attends avec une grande impatience vos commentaires...

Et à très bientôt pour l'univers de "Terre d'enfance" sur ce blog !









Vous avez dit : autofiction?

Matière à écrireDans quelques jours, je vous annoncerai la naissance de ma première autofiction : "Terre d'enfance"...




Mais en attendant, je vous propose quelques réflexions sur ce genre, un peu "trouble", de l'entre-deux, qu'est l'autofiction.











Notion subtile à définir, liée au refus qu'un auteur manifeste à l'égard de l'autobiographie, du roman à clés, des contraintes ou des leurres de la transparence, elle s’enrichit de ses extensions multiples tout en résistant solidement aux attaques incessantes dont elle fait l’objet. Elle vient en effet poser des questions troublantes à la littérature, faisant vaciller les notions mêmes de réalité, de vérité, de sincérité, de fiction, creusant de galeries inattendues le champ de la mémoire.
dessin de Sempé
Le terme est composé du préfixe auto (du grec αυτος : « soi-même ») et de fiction. L’autofiction est un genre littéraire qui se définit par un « pacte oxymoronique » ou contradictoire associant deux types de narrations opposés : c’est un récit fondé, comme l’autobiographie, sur le principe des trois identités (l’auteur est aussi le narrateur et le personnage principal), qui se réclame cependant de la fiction dans ses modalités narratives et dans les allégations péritextuelles (titre, quatrième de couverture…). On l’appelle aussi « roman personnel » dans les programmes officiels. Il s’agit en clair d’un croisement entre un récit réel de la vie de l’auteur et d’un récit fictif explorant une expérience vécue par celui-ci.
L’autofiction est le récit d’évènements de la vie de l’auteur sous une forme plus ou moins romancée (l’emploi, dans certains cas, d’une narration à la troisième personne du singulier). Les noms des personnages ou des lieux peuvent être modifiés, la factualité mise au second plan au profit de l’économie du souvenir ou des choix narratifs de l’auteur. Affranchie des "censures intérieures", l’autofiction laisse une place prépondérante à l’expression de l’inconscient dans le récit de soi.
Agrippine de Brétecher

L’autofiction est un genre de l’entre-deux : entre le fictionnel et le factuel, entre l’autobiographique et le romanesque, entre le vécu et le fantasmé, elle amène le lecteur à interroger, à soupçonner ce qui lui est donné à lire. Elle amène le lecteur à adopter une posture aussi complexe et indécise que l’est celle de l’auteur dans la mesure où ces deux instances signent un « pacte du leurre », pacte tout aussi étrange et trouble que peut être clair le « pacte de sincérité » propre à l’autobiographie.

LES COULISSES DE L’AUTOFICTION ARNAUD GENON

L

  

jeudi 26 juillet 2012

Aux amoureux des livres et des chats, ou bien des chats et des livres (3)


"   Les Chinois voient l'heure dans l'oeil des chats. 
   Un jour un missionnaire, se promenant dans la banlieue de Nankin, s'aperçut qu'il avait oublié sa montre, et demanda à un petit garçon quelle heure il était. 
   Le gamin du céleste Empire hésita d'abord; puis, se ravisant, il répondit: "Je vais vous le dire." Peu d'instants après, il reparut, tenant dans ses bras un fort gros chat, et le regardant, comme on dit, dans le blanc des yeux, il affirma sans hésiter: "Il n'est pas encore tout à fait midi." Ce qui était vrai. 
   Pour moi, si je me penche vers la belle Féline, la si bien nommée, qui est à la fois l'honneur de son sexe, l'orgueil de mon coeur et le parfum de mon esprit, que ce soit la nuit, que ce soit le jour, dans la pleine lumière ou dans l'ombre opaque, au fond de ses yeux adorables je vois toujours l'heure distinctement, toujours la même, une heure vaste, solennelle, grande comme l'espace, sans divisions de minutes ni de secondes, - une heure immobile qui n'est pas marquée sur les horloges, et cependant légère comme un soupir, rapide comme un coup d'oeil. 
   Et si quelque importun venait me déranger pendant que mon regard repose sur ce délicieux cadran, si quelque Génie malhonnête et intolérant, quelque Démon du contretemps venait me dire: "Que regardes-tu là avec tant de soin? Que cherches-tu dans les yeux de cet être? Y vois-tu l'heure, mortel prodigue et fainéant?" je répondrais sans hésiter: "Oui, je vois l'heure; il est l'Eternité!" "     Charles BAUDELAIRE "L'Horloge"


mardi 24 juillet 2012

Sur les exercices spirituels

Rappelez-vous...Le deuxième message de mon blog cite Jean Rouaud : "L'écriture est un exercice spirituel, elle aide à devenir libre".

Je vous propose aujourd'hui d'aller plus loin que l'exercice spirituel par l'écriture.

 .


Découvrons Ignace de Loyola, à la vie bien passionnante et mouvementée. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_de_Loyola

Je viens de visiter le lieu à Manresa (Catalogne) où il a commencé à écrire ses EXERCICES SPIRITUELS.


Au petit matin, après sa nuit de prière sur la montagne de Montserrat, Ignace se rend à Manrèse où il compte passer quelques jours pour noter des choses dans son cahier. Les quelques jours dureront une année entière.
La solitude Manrèse
À Manrèse, Ignace se retire au fond d'une grotte et il assure sa subsistance en mendiant quotidiennement. Il se livre alors à toutes sortes de pénitences et prie sept heures par jour à genoux. Il tente aussi d'entrer en contact avec des personnes spirituelles ou des ermites qu'il va visiter dans leur solitude. Il ne trouve finalement personne qui puisse l'instruire. Ignace éprouve aussi toutes sortes de mouvements intérieurs, y compris une importante crise de scrupules dont il se sortira grâce à son confesseur, auquel il ouvre entièrement son cour.
Un maître inusité
Après cette crise de scrupules, Ignace a l'impression de sortir d'une longue nuit et de s'éveiller. Dieu devient alors son maître intérieur et, comme dira plus tard Ignace, Dieu l'instruit " comme un maître d'école un enfant ". Si l'époque de Manrèse est marquée de toutes sortes de visions, il faut surtout retenir la grande vision du Cardoner, qui aura une influence déterminante sur toute la vie d'Ignace de Loyola, sur le livre des Exercices spirituels et les Constitutions de la Compagnie de Jésus.
Au terme de cette année-nous sommes en 1523-, Ignace quitte Manrèse pour Barcelone, car il a décidé de se rendre à Jérusalem.

Depuis ce séjour, Ignace note régulièrement, dans un cahier, certaines choses qui peuvent être utiles à d’autres par la suite. Pendant une vingtaine d’années, Il ne cesse de reprendre et de compléter ses notes, rédigées en espagnol, jusqu’à leur donner à Rome,vers 1544, la forme achevée que nous leur connaissons actuellement.


Fichier:Exercitia Spiritualia 1ed2.jpg
Page autographe des Exercices Spirituels

La « première annotation » qui ouvre le livre explique le titre :
« Par ce terme d’exercices spirituels, on entend toute manière d’examiner sa conscience, de méditer, de contempler, de prier vocalement et mentalement, et d’autres opérations spirituelles, comme il sera dit plus loin.
 De même, en effet, que se promener, marcher et courir sont des exercices corporels, de même appelle-t-on exercices spirituels toute manière de préparer et de disposer l’âme pour écarter de soi toutes les affections désordonnées et, après les avoir écartées, pour chercher et trouver la volonté divine dans la disposition de sa vie en vue du salut de son âme. »





jeudi 19 juillet 2012

Sur la lecture


      

Je voudrais vous partager ma (re)lecture d'un petit livre : "Sur la lecture"de Marcel Proust (Ed. Actes sud).




     "Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré."(premières lignes)
"Mais si je crois que la lecture, dans son essence originelle, dans ce miracle fécond d'une communication au sein de la solitude, est quelque chose de plus, quelque chose d'autre que ce qu'a dit Ruskin, je ne crois pas malgré cela qu'on puisse lui reconnaître dans notre vie spirituelle le rôle prépondérant qu'il semble lui assigner.
Les limites de son rôle dérivent de la nature de ses vertus. Et ces vertus, c'est encore aux lectures d'enfance que je vais aller demander en quoi elles consistent. Ce livre, que vous m'avez vu tout à l'heure lire au coin du feu dans la salle à manger, dans ma chambre, au fond du fauteuil revêtu d'un appuie-tête au crochet, et pendant les belles heures de l'après-midi, sous les noisetiers et les aubépines du parc, où tous les souffles des champs infinis venaient de si loin jouer silencieusement auprès de moi, tendant sans mot dire à mes narines distraites l'odeur des trèfles et des sainfoins sur lesquels mes yeux fatigués se levaient parfois, ce livre, comme vos yeux en se penchant vers lui ne pourraient déchiffrer son titre à vingt ans de distance, ma mémoire, dont la vue est plus appropriée à ce genre de perceptions, va vous dire quel il était : le Capitaine Fracasse de  Théophile Gautier. J'en aimais par-dessus tout deux ou trois phrases qui m'apparaissaient comme les plus originales et les plus belles de l'ouvrage. Je n'imaginais pas qu'un autre auteur en eût jamais écrit de comparables. Mais j'avais le sentiment que leur beauté correspondait à une réalité dont Théophile Gautier ne nous laissait entrevoir, une à deux fois par volume, qu'un petit coin. Et comme je pensais qu'il la connaissait assurément tout entière, j'aurais voulu lire d'autres livres de lui où toutes les phases seraient aussi belles que celles-là et auraient pour objet les choses sur lesquelles j'aurais désiré avoir son avis."(p.30-31).

[et maintenant, relisez lentement ce passage]



mardi 17 juillet 2012

Nature et Légende




 Mimosa pudica


A la faveur de ma découverte sur un marché de producteurs locaux du "Mimosa pudica" ,

très belle plante sensitive, je vous livre le peu que j'ai trouvé sur une légende de la mythologie grecque, d'un berger et d'une nymphe, autour de cette délicate plante.

Et je lance un appel à qui trouvera l'origine et le texte de cette légende (et ce n'est pas, apparemment, les Métamorphoses d'Ovide) !


On raconte qu'une nymphe aussi belle que sage fut aimée du berger Iphis. Quatre jours avant son union, Iphis, ne pouvant résister à la violence de sa passion, poursuivit la nymphe dans les bois. Près de succomber la jeune fille appela à son secours le dieu Hymen qui la changea en sensitive pour échapper au berger trop entreprenant.

dimanche 15 juillet 2012

Hildegarde de Bingen : religieuse, mystique, compositrice et médecin du XII° s.

Méditation du jour sur l'âme


" Car l'âme vivifie le sens. Comment ? Elle anime la face de l'homme et le dote du regard, de l'ouïe, du goût, de l'odorat et du toucher, de telle sorte que l'homme ému dans sa sensibilité, est plus vigilant en toutes choses ; puisque le sens est le signe de toutes les facultés de l'âme, comme le corps est le vase de l'âme. Comment ? Le sens est l'aboutissant de toutes les forces de l'âme. Que signifie cela? On connait l'homme par sa face, il voit par ses yeux, il entend par ses oreilles, la bouche est l'organe de sa parole, les mains sont l'organe du toucher, et par les pieds il marche ; ainsi, les sens sont dans l'homme, comme des pierres précieuses et comme un riche trésor scellé dans un vase. Et de même que l'on voit le vase avant de connaître le trésor qu'il renferme, ainsi par le sens, on devine les autres facultés de l'âme. Mais l'âme est la maîtresse, la chair est la servante. Comment ? L'âme régit tout le corps en le vivifiant, et le corps reçoit le gouvernement de celle qui le vivifie ; parce que si l'âme ne vivifiait pas le corps, celui-ci tomberait en dissolution. Et, quand l'homme accomplit le mal, avec la connaissance de l'âme, celle-ci en éprouve la même amertume, que lorsque le corps reçoit sciemment le poison. L'âme se réjouit d'une bonne oeuvre, comme le corps se délecte d'une nourriture délicate. Et l'âme pénètre dans le corps, comme la sève dans l'arbre. Que signifie cela ? Par la sève l'arbre est verdoyant, il produit des fleurs et des fruits, de même le corps par l'âme. De quelle manière le fruit de l'arbre parvient-il à sa maturité ? Par la température de l'air. Comment ? Le soleil le réchauffe, la pluie l'arrose, et ainsi il mûrit à la température de l'air. Que signifie cela ? La miséricorde de la grâce de Dieu illumine l'homme, comme le soleil ; l'inspiration du Saint Esprit l'arrose, comme une pluie bienfaisante ; et le discernement, comme une douce température, le conduit à la perfection des oeuvres bonnes et fructueuses.

    Mais l'âme dans le corps, est comme la sève dans l'arbre ; et ses facultés sont comme les rameaux de l'arbre. Comment ? L'intelligence est dans l'âme, comme la verdeur des rameaux et des feuilles ; la volonté, comme les fleurs ; l'esprit, comme le premier fruit qui sort de lui ; la raison, comme le fruit parfait qui vient à sa maturité ; les sens, comme l'extension de sa grandeur.
 Et c'est de cette manière, que le corps de l'homme est fortifié et soutenu par l'âme".

Hildegarde de Bingen (Scivias, vision quatrième).



http://fr.wikipedia.org/wiki/Hildegarde_de_Bingen

Thé au Jasmin: Les femmes qui lisent sont de plus en plus dangereuses, Laure Adler & Stefan Bollmann

Thé au Jasmin: Les femmes qui lisent sont de plus en plus dangereuses, Laure Adler & Stefan Bollmann

Lien vers un beau blog très esthétique.

jeudi 12 juillet 2012

Aux amoureux des livres et des chats, ou bien des chats et des livres (2)

Si l'on pouvait croiser l'homme et le chat, ça améliorerait l'homme mais ça dégraderait le chat.

Marc Twain


Extrait du "Dictionnaire amoureux des chats", p.704-705 :

YEUX : "Et la couleur des yeux des chats, qui a fait chavirer de bonheur tant de poètes et, parfois, tant de peintres? Impossible d'en faire l'économie! Faut-il préférer le bleu si pâle, si porcelainé des siamois ou bien l'orange si vif, si chaleureux et douillet des chartreux? Le vert Véronèse de certains chats noirs ou le jaune sable des abyssins? Tous les chats ont de beaux yeux, plus beaux encore que ceux de Michèle Morgan dans Quai des Brumes de  Marcel Carné. On s'éclaire près des yeux des chats. Comme s'ils avaient accumulé tant de lumière qu'ils nous la rendaient un peu. Ou tant de sagesse qu'ils nous en restituaient quelques miettes.
Rien n'est plus réconfortant qu'un regard de chat. Rien n'est plus inquiétant aussi. Et plus nécessaire."


mardi 10 juillet 2012


Lire est le propre de l'homme. De l'enfant lecteur au libre électeur

Savez-vous que : 

"Lire est le propre de l'homme"?

C'est le titre d'un petit livre que vous pouvez télécharger à :


dans lequel des auteurs et illustrateurs de littérature jeunesse nous livrent ce que sont pour eux la lecture, le livre, l'écriture etc.

C'est Sophie Chérer avec "Calcium de l'âme"

qui a retenu toute mon attention (p.126-128) : 




Eh bien, il existe un calcium de l’âme.


Les enfants, au fond d’eux, en sont parfaitement conscients. Ils ont soif de paroles fortes, de


lectures nourrissantes, de textes qui ne les laissent

pas seuls avec leurs questions, leurs tourments,

leurs désirs, leurs angoisses, d’exemples d’adultes

qui leur donnent envie de grandir, d’expériences

fondatrices qui les animent et les structurent au

moment où ils en ont le plus besoin, et où ils sont

le plus aptes à les retenir par toutes leurs fibres, à

en faire un miel capable de couler leur vie durant.

  Alors ne perdons pas une occasion de leur

offrir des exemples de beauté, de justesse, de

liberté, d’indépendance, de chants d’amour au

monde. Les livres en sont pleins. Ne nous

contentons pas de pleurer des larmes de crocodile

sur les cadavres de Jacqueline de Romilly ou de

Jean Ferrat. De multiples formes de désobéissance

civile sont déjà à l’œuvre. Relayons-les. Amie

princesse de Clèves, quand tu tombes sous les

crachats d’un cuistre, un ami sort de l’ombre à ta

place, brandit ton effigie, offre ton histoire, lit

dans ton cœur, t’aime et te fait aimer.

Mais ne nous lassons pas non plus d’argumenter,

d’exposer, d’expliquer partout où nous avons 

l’occasion de rencontrer des enfants et des adolescents, que quelqu’un, quelque part, a intérêt - un 

intérêt morbide – à ce qu’ils soient incultes, incapables de penser et de parler (car on peut très bien 

savoir lire, écrire et compter – qui sont des moyens
– si c’est en méconnaissance complète des fins: la 
parole et la pensée libres, à quoi bon?).

Pensons à leur faire découvrir aussi une phrase

décidément méconnue de la Déclaration des droits

de l’homme et du citoyen, en son article 2, qui dit

que «les droits naturels et imprescriptibles de

l’homme» sont «la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression ».

La résistance à l’oppression."

lundi 9 juillet 2012

Art brut et écriture...

Connaissez-vous "le plancher de Jeannot"?


Je suis tombée par hasard, à un salon du livre, sur cet ouvrage :

“Histoire Du  Plancher  De Jeannot”

vue du livre
du docteur Guy Roux, avec sept reproductions photographiques de Françoise Stijepovic.


"Le docteur Guy Roux, spécialiste en neuropsychiatrie, est un amateur d’art singulier. Depuis longtemps, il s’attache à rechercher et à étudier l’expression des patients psychiatriques dont il s’efforce de préserver les œuvres.
“Le plancher de Jeannot pourrait apparaître comme le paradigme de la genèse de toute “œuvre” d’art brut si, justement ce dernier n’aimait rien tant qu’à se jouer des paradigmes…”
Extrait de la préface d’Alain Bouillet.
vue du livre
84 pages, composition mécanique au plomb, impression typographique deux couleurs, couverture comprenant une fenêtre laissant deviner une photographie couleur du plancher.
Format : 18x23 cm - Année : 2005
ISBN 2-915235-24-4 Prix : 22 euros
Editions Encre & lumière


Le Plancher de Jeannot (BNF).