Au salon du livre de Mazamet,
Mes lectrices et lecteurs, ami(e)s et passants ont pu recevoir un marque-page,
que j'ai réalisé dans une série de papier marbré,
confectionnés aussi par mes soins, avec bonheur et surprises.
Mais ce petit objet, si simple et insignifiant, révèle souvent un peu de nous-mêmes, de nos pratiques de lecteurs et un peu plus.
En fait, le marque-page marque aussi une pause, un arrêt dans notre lecture, pour diverses raisons qui vont nous tenir à distance d'une lecture, parfois pour permettre une réflexion, une assimilation, un effet de forte influence ou alors pour ne jamais y revenir, laissant à son sort l'objet coincé entre deux pages.
Si discret, il accompagne pourtant toute notre lecture, et en fait partie, en quelque sorte.
Parmi les lecteurs, il y a ceux qui n'en utilisent pas, doués d'une excellente mémoire du n° de page (ce lecteur se reconnaîtra-t-il ?) ;
ceux qui cornent la page (oh! les affreux...dont je fais partie) ;
ceux qui utilisent des bouts de papier, des tickets divers, des cartes postales, des fils, des fleurs séchées, une feuille de notes, souvent oubliée à la fin du livre...
il y a des livres qui nous l'offrent, en un ruban cousu au livre, libres de l'utiliser ou pas...
ceux qui en font un usage immodéré et bureautique avec des post-it (usage en général documentaire).
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