Mais auparavant, mue par je ne sais quelle volonté de ruine, de souvenir lointain et gris, d'ultime pèlerinage pour en découdre, me voilà place Saint-Georges où ne se trouvent ni le Saint et encore moins le dragon qu'il a terrassé.
Seul monument de Paris évoquant le Carnaval de Paris.
Où vais-je en venir?
Je vous emmène en avant-première dans mes "Mémoires d'outre tombe" avant de me rendre au musée de la Vie romantique... et surtout avant que vous ne lisiez le 3° chapitre ("Ruines d'amour") de mon prochain recueil. Laissez-vous porter par les photos, sûrement moins évocatrices que les lettres que vous lirez plus tard.
Il s'agit en fait du lieu où je vécus mon premier amour. Attention, point de sacralisation, point de remords, point de douleur, mais l'effet (visuel) de la madeleine de Proust à retrouver ces lieux, plus de trente ans après.
Peut-être avez-vous expérimenté ce genre de visite, poussé par on ne sait quelle force, vers un lieu du passé.
Tourbillon et vertige du temps, effet d'anéantissement des années.
Le plus étrange est la surprise de trouver un ascenceur là où un escalier en colimaçon permettait de se rendre au sixième étage.
Mais le vertige "d'outre tombe" fut de retrouver la partie de l'immeuble avec le dit escalier, le couloir et la porte, le tout absolument tels qu' il y a plus de 30 ans...
Horreur...Vertige...Pétrifiée...Piégée...
Envie de fuir... Ecrire...
Et de me plonger dans les délices du jardin et de l'ancienne demeure du peintre Ary Scheffer... devenu le musée de la Vie romantique.
Là où George Sand rendait visite au salon du peintre.
Quelques délicieux souvenirs et objets ayant appartenus à l'écrivain s'y trouvent.
Petit médaillon contenant des cheveux de George Sand, . Email et or. Paris . Musée de la vie romantique. © Rémi Briant Musée de la Vie Roman. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire